Monday, December 25, 2006

Une femme devant son miroir

La femme et le miroir...pour les hommes mystères, pour les femmes introspection physique ou mentale et pourrait même t on dire physique et mentale. Quand une femme se maquille elle pense plus que de coutume, elle énumère, et en général elle pense aux hommes. La femme devant son miroir est une femme s'interrogeant en tant que femme, sur sa beauté, sa féminité et le regard que les hommes ou l'homme lui portent. Le reflet que la femme voit dans le miroir est ou accepté ou rejeté selon l'idée que la femme se fait de la beauté ou de sa beauté.

La femme qui se regarde est souvent un regard interne qui arrive à l'heure des bilans, ou encore un regard désinvolte jeté en passant quasi caché, ou enfin un regard qui se cherche, qui espère trouver de la confiance en soi, une assurance. Ainsi en va-t-il du regard d'une femme dans la glace des toilettes d'un restaurant à un premier rendez-vous. La femme dans le miroir est donc multiple. Le regard peut être fugace ou scutateur mais il n'est jamais innocent et la femme en ressort changée parfois même bouleversée.

Une femme devant son miroir est toujours nue, elle se met à nue au moins pour elle-même, elle se regarde en face, pour reprendre une expression couramment usitée. Elle se dévisage, procède à son introspection, et ôte ne serait ce que mentalement tout ce qui la protège, la cache, la transforme, son masque social, son être pour les autres.

Lorsqu'une femme se regarde ensemble à un homme l'un contre l'autre devant un miroir, ou bien celle-ci le laisse entrer dans son regard intime, dévoilant comment elle se voit en se regardant et en laissant voir ce regard ou bien le miroir ne joue plus son rôle de reflet et la vérité reste cachée...

La femme représentée se regardant s'observant est souvent représentée en peinture nue ce qui n'est pas anodin et montre ce jeu de découvrement de la femme devant le miroir. Mais plus intéressant encore, la femme et son reflet sont souvent divers, le peintre laissant son imagination combler le creu existant entre la femme et son reflet, entre ce qu'elle pense être et ce qu'elle est, entre ce qu'elle voudrait être et ce qu'elle est. L'homme s'implique dans cette relation entre soi et soi, pour interpréter ce passage du réel au visible. Il devient l'interprète de l'impossibile, de l'intime dans l'intime, de la femme devant elle-même.

Sunday, December 24, 2006

Petit retour sur le cinéma comique italien

Pour beaucoup de cinéphiles, cinéma italien équivaut à Cinecittà et aux années 60 et aux grands réalisateurs qui ont bouleversé l'approche du cinéma. Et pourtant...si on s'éloigne de toute idée de comparaison, il existe à côté un cinéma comique qui a pris naissance à cette même période mais qui a, au contraire du néoréalisme, perduré.


Dino Risi par exemple, a débuté en 1950-60 avec des films phares comme Le fanfaron ou Les monstres qui montrent la pauvreté et la simplicité des gens du quotidien. Faire rire à l'italienne est alors petit à petit devenu une marque de style. un comique différent est né, basé sur l'Italie avant tout, sur les italiens et leurs travers quitte à donner raisons aux a priori des étrangers sur l'Italie.

Un comique avant tout de situation, facile oui mais s'y ajoute un comique de personnage. On peut penser à Toto qui incarne sans doute notre De funès à l'italienne.

Les années 80 ont laissé place à de nouveaux comiques comme Carlo Verdone qui a su prendre appui sur les défauts et excès des individus pour créer des personnages comiques qu'il endosse et retire à souhait passant dans un même film d'un personnage à d'autres.

Plus récemment encore, sont apparus des comiques liant amour et comédie. On peut penser à Leonardo Pierracioni qui se moque allègrement de tous ceux qui croient encore à l'amour parfait tout en cédant devant Cupidon à chaque fin de film, de manière à laisser un peu d'espoir, sans doute. L'humour est ici satirique, il met en avant les goûts très revisités de la plupart des hommes qui voient le physique avant tout.

Le comique a donc su résister et la critique qu'il laisse entrevoir s'est adapté aux évolutions de l'Italie elle-même. A suivre...

Et si pour Noël... un monde comme je le veux...


Petite description rapide d'un monde différent...d'un monde comme je le veux. Je ne suis pas la première à rêver d'un autre monde mais chacun a ses fantaisies, ses modalités, Lucio Dalla disait d'un monde où les prêtres pourront se marier mais seulement passé un certain âge.

En bref, je voudrais plus de réaction et moins de passivité : la sortie de cet enfer tranquille où personne n'ose ni trop parler ni trop s'écarter du chemin tout tracé dans lequel on l'a petit à petit enfermé. L'étroitesse d'esprit, la peur du ridicule, comment décrire cette indifférence qui se lit sur tous les visages. L'acquis est fondamental mais peut être trop. Rien n'est jamais acquis et il n'appartient qu'à nous de nous plier ou pas à ce qui existe aujourd'hui.

Pourquoi subir les prélèvements bancaires quand les banques regorgent de fric et le refus faux et malhonnête du banquier qui vous informe qu'il ne peut procéder à un prélèvement pour combler votre découvert ou bloquer les intérêts? Je me le demande, je ne comprends pas pourquoi personne ne dit rien.

Pourquoi ne pas aider quelqu'un quand il a les mains pleines de courses et que l'on est sans rien dans les mains? Parce qu'on sait que dans deux jours quand on reviendra des courses à son tour personne ne nous aidera?Et alors?? Qui sait peut être qu'on croisera justement la personne que l'on a aidé...

Pourquoi rester passivement à écouter les personnes parler de leurs problèmes sans se dire comment avant que l'ascenseur n'arrive au RDC je vais pouvoir en quelques mots réconforter cette personne?

Pourquoi ne pas s'inquiéter quand on entend crier dans la rue? Et ne pas regarder quand rententit un "Au secours" d'où celui-ci peut bien venir?

On vit dans un monde où il est possible de voir une personne entrer dans un magasin et demander 25 écharpes car elle a pas envie de choisir de cadeaux de Noël ou demander à la vendeuse 3 chemises Agnès B. au pif, peu importe, sans même faire de choix...

Ceci dit on a vraiment envie de souhaiter à tout le monde un...Joyeux Noël...