Wednesday, March 12, 2008

Lucio Battisti - IL Mio Canto Libero

Sunday, March 09, 2008

La quête éperdue de l'unicité de l'homme moderne.

La pensée et l'action qui découle de celle-ci ne peuvent plus être relevés comme permettant d'invisidualiser l'homme, de le distinguer de son prochain.

Le cogito cartésien, cogito ergo sum, je pense donc je suis, peut être interprété comme : ce qui me constitue en tant que personne et donc m'individualise, me distingue de mon prochain c'est ma pensée. Si je suis parce que je pense reste à savoir si je suis ce que je pense et si ma pensée me définit en tant qu'être ou me différencie des autres êtres pensant.
Si cela a pu être vrai, ça ne semble plus l'être aujourd'hui...

1-L'objet technologique désindividualise l'homme :

Or, l'action découlant de la pensée n'est pas pertinente à individualiser l'homme dès lors que le récepteur est robotisé, machiné, déshumanisé car l'action est certes émise et donc permet à l'homme d'émettre un signe de sa manifestation au monde. Mais, ce signe n'est jamais réceptionné car l'impact de cette manifestation relève de l'automatique, du contrôlé, de l'anticipé.
En découle une frustration imperceptible pour l'homme qui n'a aucun retour rassurant en ce qu'il atteste humainement et présentement parlant de sa présence au monde.
Ainsi, quelque soit la personne qui allume la lampe. La lampe va s'allumer. Elle est programmée pour s'allumer. Quelque soit la manière dont on allume la lampe (pied, mains...) la lampe va s'allumer si on s'y prends correctement.

L'acte découlant de la pensée consistant à allumer la lampe ne permet donc aucunement d'individualiser l'homme. La pensée a donc été développée et formulée, l'action réalisée, le signal d'émission de la présence au monde a donc été émis mais aucun retour original ne permet à l'homme de se sentir individualisé.

En résulte une nécessaire frustration consistant pour l'homme à n'avoir aucun retour sur sa pensée et l'action qui en a résulté : dans le contact avec l'objet moderne, avec l'objet technologique l'homme n'est pas parce qu'il pense ou parce qu'il agit car il pourrait être autrui que la résultante de son action serait identique. Aucune individualisation n'est donc possible. En résulte également une nécessaire angoisse car l'homme a besoin de se sentir exister, individualisé, de se sentir unique pour se sentir vivant et c'est le retour de sa pensée, la réponse-conséquence en découlant qui le rassure en attestant de sa présence au monde.

Or, le contact avec l'objet s'il a certes toujours été un contact déshumanisé par essence n'a pas toujours été un contact désindividualisant, au contraire. L'objet construit, l'objet à construire, l'objet crée au contraire atteste de la présence de l'homme au monde et le rassure en lui permettant d'agir sur l'objet premier, naturel, de manière unique. (maîtrise de l'homme sur l'objet et la nature)

Ainsi, en prenant un bout de bois pour allumer un feu je vais pouvoir allumer le feu de mille manières différentes. Une lampe, produit fini, me permet d'allumer la lumière ou bien de la casser ou toute autre utilisation peu pertinente tandis qu'un produit non fini comme le bois ouvre un champ des possibles dans l'utilisation quasi-infini.

L'homme moderne n'étant en contact qu'avec des produits finis, il ne peut s'individualiser par ce biais là.

2-La pensée contemporainement produite par l'homme ne l'individualise plus :

Pour que la pensée prise seule (sans sa résultante-action) puisse être apte à distinguer l'homme de son prochain encore faut-il s'assurer de l'unicité de la pensée produite. Or, l'impact des modèles visionnés est à prendre en compte comme abolissant progressivement la pensée originale et comme augmentant progressivement les automatismes.
Le vu est ressenti comme modèle et impregné comme tel car étudié en amont pour être imprégné comme tel (études d'impact, de marketing, publicité...).
Donc, l'homme est dépossédé de la pensée autonome : il n'est plus apte à être homme individualisé par la pensée qu'il produit puisqu'il aura été antérieurement influencé pour penser comme autrui.
Dépossédé d'une pensée-création à laquelle vient se substituer une pensée-reproduction, l'homme en peut plus être différencié de l'animal en ce qu'il pense et en ce que sa pensée n'est pas guidée par des automatismes. La pensée unique ou, à tout le moins, l'augmentation de la pensée reproduction est donc nécessairement synonyme de régression.
3-La prépondérance de la société comme rempart et fossé :
Dès lors que l'homme n'a plus la pensée ni l'action résultant de la pensée pour se sentir être au monde, il ne lui reste plus que le contact avec autrui pour se rassurer et être vu, ressenti, individualisé. Ainsi, l'homme moderne fuit la solitude car il perd dans cette hypothèse là un des seuls moyens de voir sa présence attestée. Le regroupement avec autrui, le rassemblement ont dès lors un effet rassurant non négligeable.
Mais de manière consécutive, il augmente l'effet d'auto-influence de l'homme sur autrui et pour ainsi l'effet troupeau. La pensée unique est nécessairement le dogme puisque penser différemment est non pas non accepté, mais non-compris par un esprit formaté pour penser d'une certaine manière. Risque alors de se créer un fossé d'incompréhension et un rejet de l'homme n'entrant pas dans le modèle de pensée. Ainsi, tout en rassurant l'homme et en lui permettant par le regard d'autrui de se sentir un temps (temps1) individualisé, la foule, la société, la multitude crée une désindividualisation par l'imitation nécessaire qu'elle implique (temps2).
La désindividualisation par la vie sociale est alors le dernier effet qui plonge l'homme dans une crise existentielle sans solution car découlant d'un cercle dont il ne parvient pas à se sortir : c'est la quête éperdue de l'homme moderne : c'est de l'homme unique, celle de l'homme humain.

Friday, March 07, 2008

Créativité-atelier d'écriture

















Le site http://www.clicksouris.com/ propose des jeux de poésie avec tirage au sort de 5 mots n'ayant aucun lien entre eux sinon la syllabe finale!!



Petit résultat des tirages pour mémoire :


1/Menthol-Rigole-Rossignol-Cache-col-Pactole


Avec la pastille Rossignol

Un hiver sans cache-col

Avec la pastille Rossignol

Un hiver gagnant

Pactole assuré!

Pastille au menthol

Fraîcheur longue durée


2/Ivoire-Sépare-Arrosoir-Tintamarre-Cafard


Allongée souriante, tu étais

Ce matin là, ma nouvelle destinée

Ta peau couleur ivoire

Reflétait une douceur

Et toi, mon bonheur

Je n'osais y croire.


Certes à tes yeux,

Si sombres et si majestueux

Je n'étais qu'un petit cafard

Mais tout mon tintamarre

Mes allées et venues

Mes poursuites éperdues

Me valurent un regard

Un seul m'a suffit

Pour à tout jamais m'émouvoir

Si bien qu'au "on se sépare"

Insouciemment prononcé

Quelques temps après

Je n'ai pu résisté


Et je me suis transformé

En un misérable arrosoir

Bon qu'à déverser

Larmes, tristesse et désespoir.


3/Manipule-Libellule-Hercule-Virgule-Ridicule


Sans peur du ridicule,

Je vais et je viens

Je suis petite libellule

Un peu je manipule

Sans me soucier des virgules,

Je vais et je viens,

En ne me souciant que de toi, mon Hercule!

Tuesday, March 04, 2008

Razorlight - America

Petit souvenir d'un an déjà ... de fameuses retrouvailles...des sensations inoubliables...et une musique pour un week end avec toi alors que je ne t'avais pas vu depuis dix mois!!

Zero Assoluto - Meglio Così

Ecco i piu bravi della canzone italiana di oggi!! E anche i piu belli!!!

2008 (Videoclip) - Baciami adesso - Mietta

Eppure mi hai cambiato la vita - Fabrizio Moro

fabrizio moro-parole, rumori e giorni

Fabrizio Moro e il tema del sogno come liberta

Fabrizio Moro conferma con la sua nuova canzone (che ha ancora una volta finita seconda al San Remo di quest'anno) il suo interesse per il tema del sogno, del tempo e della libertà.

Già, con la magnifica canzone "Parole e rumori" aveva trattato del problema delle scelte della vita, dei sogni dell'uomo e dell'amore.

Con la sua nuova canzone, lo stesso tema dei sogni che stanno quando un uomo non ha più niente.

L'unica liberta che non si puo togliere all'uomo, a qualsiasi uomo è di sognare sempre di più.

Ma, per andare più avanti, si deve ancora precisare che quando non c'è più alcun libertà, non ci sono neanche i sogni perché l'uomo si ritrova incapace di sognare.

I candidati del San Remo 2008

FABRIZIO MORO - Eppure mi hai cambiato la vita
TRICARICO - Vita tranquilla
LOREDANA BERTE' - Musica e parole
MAX GAZZE' - Il solito sesso
TOTO CUTUGNO - Un falco chiuso in gabbia
SERGIO CAMMARIERE - L'amore non si spiega
I FINLEY - Ricordi
MIETTA - Baciami adesso
TIROMANCINO - Il rubacuori
MICHELE ZARRILLO - L'ultimo film insieme
GIANLUCA GRIGNANI - Cammina nel sole
EUGENIO BENNATO - Grande Sud
L'AURA - Basta
PAOLO MENEGUZZI - Grande
LITTLE TONY - Non finisce qui
FRANKIE HI NRG - Rivoluzione
AMEDEO MINGHI - Cammina cammina
MARIO VENUTI - A ferro e fuoco
ANNA TATANGELO - Il mio amico
GIO' DI TONNO E LOLA PONCE - Colpo di fulmine