Sunday, January 14, 2007

Un adieu à Philippe Noiret...



On ne sait pas à quelle image se référer pour lui rendre hommage si l'on observe attentivement les différentes facettes qu'il a pu revêtir tout au long de sa carrière. A la fois bon vivant, et naturel, il a su aussi jouer le galant homme et son comportement vis à vis des femmes dans ses divers rôles mettait en avant la finesse et la délicatesse bien souvent cachées de cet homme.



Il a joué et nous a transmis des émotions inoubliables dans de nombreux films et aux côtés des plus grands réalisateurs. Il inspirait la tendresse, il suscitait la commotion, les larmes. On peut penser à son rôle dans Cinéma Paradisio de Giuseppe Tornatore. Conscient de la qualité du cinéma italien, il a tourné de nombreux films sous la direction de réalisateurs. Des films durs, de remise en question, d'interrogation sur la vie, son sens, son non-sens, sa fin (Marco Ferreri, La grande bouffe ou les rôles joués pour Francesco Rosi) mais aussi des comédies légères dans lesquelles transparaît sa grandeur d'homme (Amici miei de Mario Monicelli).

De grands rôles également au sein du cinéma français. Il a ainsi tourné pour Tavernier, Chabrol mais là aussi l'éclectisme refait surface, Noiret alterne comédies et drames. Il a ainsi pu figurer aussi bien dans Les Ripoux de Claude Zidi que dans des rôles plus consistants.

Un acteur complet, une figure du cinéma importante qui aura marqué sa génération, qui a su figurer à la fois sur le plan du cinéma italien et du cinéma français. Il a obtenu au cours de sa carrière plusieurs Césars, le prix de la Mostra de Venise et ce n'était, sans doute, que mérité.

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