Saturday, October 25, 2008

Tu es si belle que tu ne le sais pas. Moi, lorsque j'ôte mon costume qui résume à lui tout seul la grâce que l'on peut voir en moi et qui suscite cet air béat et ces scintillements dans les yeux des gens je me retrouve, moi. Moi, seul je rentre et je marche dépourvu de ce costume, dépourvu de ces regards, dépourvu de toute attention. Ta beauté n 'est pas costume, tu la revêt jour et nuit. Tu la portes en toi et elle te sied si bien. Sa constance t'aura fait oublier ce que c'est que de ne pas être vu et l'inconscience ou insouciance, tu la nommeras comme tu le souhaites, qu'elle a provoqué en toi te rend encore plus belle.

Rappelle toi ce moment où tu m'as regardé. Mais oui, souviens toi, j'étais alors attablée et toi plus en retrait tu observais la scène. Un peu, jaloux, je ne sais. Moi, t'avoir regardé, mais de quel moment parles tu. Je ne saurais dire. Je t'ai tellement regardé. Je n'ai d'ailleurs fait que cela.

Te souviens tu de ce baiser? Il était furtif, fugace. Mais il me hante. Tu as posé tes bras autour de mon corps et lentement tu t'es penchée. Je n'osais y croire. Toi, si près de moi. Ton souffle, ton odeur. C'était déjà un rêve. Puis tes lèvres se sont approchées. Tendres, charnues. Que dire? Que veux-tu entendre? Que je rêve de toi toutes les nuits, que je ne peux regarder aucune autre femme sans détourner le regard, que je sais ne jamais trouver ce que je cherche. Je me rends, sans lutte, tu es mon coeur, mon esprit, ma raison et je t'appartiens.

Etait-ce toi hier au square? J'ai cru t'entrapercevoir. Sans doute je me trompe. Je t'appel chaque jour. Tu répondras peut être demain, j'essayerais encore, sans relâche. Oh, comme je t'aime. c'est un amour infini. Tu as pris en quelques heures possession de ma vie, de mon coeur, de mon corps, de mon être. Depuis que tu m'as quitté, que de ce jour maudit soit-il tu as pris la décision de t'en aller je te cherche. Je te vois partout. Je te rêve jour et nuit. J'espère encore et toujours. je n'ai de cesse, je vais, je viens, mon esprit est omnubilé par toi.

Je ne me souviens même plus comment tu es. Ca fait si longtemps. Attends que j'essaye de voir si quelques souvenirs sont là. Une assez grande fille, cheveux noirs, non, non attends. Belle grande jeune fille, cheveux noirs époustouflants, un corps de rêve, un cul de conte de fée, des seins à déboussoler un curé. Voilà c'est ca, plus toute ta magie que je ne saurai décrire.

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